La Qualité de Vie au Travail dans le premier degré

En janvier 2021, les sept responsables premier degré FEP CFDT de l’Anjou, du Maine et de la Vendée ont écrit aux différents directeurs des services académiques (49, 53, 72, 85) ainsi qu’au recteur de l’académie de Nantes.

Nous n’avons à ce jour reçu aucune réponse.

Seule la rupture conventionnelle et l’utilisation du compte personnel de formation est désormais effective.

Le bien être des enseignants ne semble pas être une priorité puisque les trois points concernant la sécurité n’ont fait l’objet d’aucune communication de la part de notre employeur.

Monsieur le Recteur,

Mesdames et Messieurs les Directrices-teurs Académiques des Services de l’Education Nationale,

Depuis plusieurs années, nous constatons une évolution dans la difficulté d’exercer notre métier. La Qualité de Vie au Travail dans l’enseignement privé se dégrade. En tant que responsables syndicaux, nous sommes de plus en plus sollicités par des collègues  qui nous interrogent sur la façon de quitter l’enseignement afin de préserver leur santé.

Les différents dispositifs annoncés, bien qu’obligatoires, ne concernent pas actuellement les enseignant-es du 1er degré privé ou ne disposent pas des budgets suffisants. Faute de solution, des enseignants en situation d’épuisement professionnel, parfois en arrêt maladie,  n’ont pas d’autres choix que de demander à exercer à temps partiel ou à démissionner.

  Nous avons, depuis plusieurs années, abordé ces sujets auprès de nos responsables et  dans les différentes instances où nous siégeons. Les réponses, lorsqu’elles existent, restent  évasives et  floues car elles jouent sur l’ambiguïté de nos deux  systèmes  « droit public » et « droit privé ». Tout employeur, de droit public ou de droit privé, se doit d’assurer la santé et la sécurité des personnels dont il a la responsabilité. Il  doit analyser les  risques, car il a l’obligation de mettre en place des mesures d’information, de prévention et de protection.

En tant qu’agent  sous contrat avec l’état, nous demandons à bénéficier :

  • De la rupture conventionnelle : il aura fallu près d’un an pour publier une circulaire transposant ce droit aux enseignant-es exerçant dans les établissements privés sous contrat. Nous demandons qu’une information claire soit faite à destination des collègues et qu’une étude attentive de chaque demande soit effectuée.

  • De l’accès au compte personnel de formation : les enseignant-es exerçant dans les établissements privés sous contrat peuvent actuellement transformer leur DIF en CPF, mais il n’est pas possible d’actionner ce droit. Interrogés, les différents interlocuteurs ( DSDEN, Formiris,..) se renvoient la responsabilité. Nous demandons la clarification des démarches et une mise en place opérationnelle.

  • D’un accès aux registres Santé, Sécurité au Travail : l’application permettant cet accès a été bloquée pour l’enseignement privé mi-juillet 2020 dans l’académie de Nantes. Nous en demandons la réouverture.

  • D’un accès à la Base de Données Sociales et Économiques, spécifique à l’enseignement  privé sous contrat avec l’état : nous demandons un outil permettant de recenser efficacement l’ensemble des données concernant les établissements privés sous contrat.

  • De la mise en place rapide d’un Comité d’Hygiène et Sécurité Conditions de Travail ou d’une instance équivalente : nous demandons la création de cette structure pour pouvoir analyser,  informer, former et prévenir nos collègues.

La mise en place de tous ces dispositifs permettrait à nos collègues de se sentir reconnu-es, soutenu-es et accompagné-es par leur employeur.

Les responsables FEP-CFDT 1er degré Anjou Maine  Vendée

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